Les différentes mémoires : sémantique, procédurale, lexicale, photographique, de travail, verbale, iconique, auditive , épisodique et peut-être d’autres encore sont définies dans cet ouvrage. Leur description est accompagnée de nombreux exemples et surtout de beaucoup d’expériences décrites et expliquées dans les moindre détails.
On apprend, entre autre, que notre cerveau fonctionne en catégorie. En effet, l’empan de mémoire est de 7 +/- 2 et donc pour retenir plus de choses, la mise en catégorie par goupement de quatre éléments permet d’en mémoriser un bien plus grand nombre. La mémorisation de mots de vocabulaire, par exemple, est aussi favorisée sur le long terme si le mot revient de manière fréquente et dans des circonstances différentes ! Ainsi, l’individu pourra y donner un sens plus large. Le bruit, différent de la musique, sera un parasite pour la mémoire contrairement à la musique qui la facilite.
||droite||Dans son livre, Alain Lieury, nous explique aussi pourquoi on ne se souvient pas d’un film vu la veille alors que des souvenirs de vacances sont encore bien vivants dans notre mémoire. Il y fait encore mention de bien d’autres faits: faut-il un “visuel” pour avoir une bonne mémoire photographique ? Comment mettre en mémoire les dates de l’Histoire? Et pour une carte de géographie, fait-on pareil ? Comment fonctionnent nos petites cellules grises? Combien de mots un enfant est-il capable d’apprendre (à l’école) ?
Autant de questions qui trouveront des réponses dans son livre ainsi que beaucoup d’applications visant à travailler la mémoire au service des apprentissages scolaires.
